En Birmanie, la Fondation améliore les conditions de vie et d’habitat
Pendant 2 ans, la Fondation finance en totalité un projet de rénovation de l’habitat de 110 familles birmanes.
Après un premier soutien en 2021, la Fondation finance en totalité l’action de l’association « GERES » qui intervient auprès de 550 habitants installés dans deux villages de l’état de Chin, le plus pauvre de Birmanie (pays aujourd'hui appelé Myanmar), très éloigné de la capitale. L’association présente depuis 2013 dans ce pays sous l’autorité de l’armée, s’implique pour la première fois dans cet état où la population est majoritairement chrétienne.
Situées en zone montagneuse où les hivers sont froids, les habitations de bois sur pilotis, auto-construites pour la plupart, sont le plus souvent très mal isolées et énergivores (bois de mauvaise qualité, tôles…). L’intervention de l’association vise donc en priorité à améliorer la performance thermique des logements.
" Nous avons d’abord ciblé une dizaine de maisons sur lesquelles nous avons travaillé pour élaborer les meilleures solutions qui seront mise en pratique avant l’arrivée de l’hiver. Il y a des enjeux de salubrité, de santé et de confort. Une fois que nous aurons tiré nos conclusions, nous agirons à plus grande échelle jusqu’à l’été prochain ", précise Julien Jacquot, directeur du GERES pour le Sud Est de l’Asie.
Le soutien financier de la Fondation jusqu’en 2024 permettra à l’association de rénover l’habitat (isolation des toits et sols, ventilation et étanchéité) de 110 familles, dont 90 % sont vulnérables. Pour ce faire, une quarantaine d’artisans locaux seront formés sur place et les habitants eux-mêmes participeront à l’amélioration de leur maison, en rénovant notamment les pilotis. Un millier de guides de formation et de sensibilisation destinés aux habitants et à toutes les parties prenantes sera également distribué.
Enfin, en collaboration avec l’ONG française GRET, la rénovation de l’assainissement et des latrines des deux villages est également prévue afin d’améliorer les conditions d’hygiène et la santé de la population.
Une campagne de suivi-évaluation sera menée sur ces deux projets et permettra notamment de solliciter des crédits supplémentaires au niveau de l’Union Européenne afin de poursuivre ces actions d’amélioration de l’habitat à plus grande échelle.